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0- Introduction
DISSERTATION ─ L’a priori a-t-il sa place en philosophie ?
INTRODUCTION : En philosophie réaliste, une connaissance a priori est antérieure à l’expérience ou à la démonstration. Dans la pensée de Kant, c’est aussi une connaissance « indépendante de l’expérience ». Cela s’oppose à une connaissance a posteriori, empirique, factuelle, à ce qui est « issu de l’expérience ».
PREMIÈRE PARTIE : Là où l’a priori est légitime : Les principes premiers sont des a priori nécessaires. Ils fondent la possibilité même de la pensée : 1° Principe d’identité (une chose, considérée sous un même rapport, est identique à elle-même) ; 2° Principe de non-contradiction (une proposition ne peut être à la fois vraie et fausse) ; 3° Principe du tiers exclu (une proposition doit être vraie ou fausse) ; 4° Principe de raison suffisante (jamais rien n’arrive sans qu’il y ait une cause ou du moins une raison déterminante).
L’hypothèse est un a priori valide à condition d’être ensuite validée par l’expérience. Exemple : Einstein et la relativité, Contre-exemple : les macroévolutions.
DEUXIÈME PARTIE : Là où l’a priori est illégitime : Le dogme théologique est un a priori non recevable en philosophie, comme l’opinion ou la croyance. Que dire du témoignage ? L’exemple des NDE et la nécessité de vérifier les témoignages de ce genre.
CONCLUSION : Pour juger de la légitimité des a priori, il faut commencer par accepter l’a priori suivant : la confiance en ses sens, fondement de l’expérience, quoiqu’en dise René Descartes.
Par Arnaud Dumouch, 2015, Institut Docteur Angélique, a.dumouch@hotmail.com
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16 octobre 2015