La liberté religieuse : Pourquoi son rejet par les Sédévacantistes ? Débat Machabée /Arnaud Dumouch /
Attention : Au cours du débat, je dis (AD) des choses comme cela : « L’Eglise a parfois utilisé une pastorale totalitaire ».
Le mot Eglise a plusieurs sens : Ici ce qui est visé, c’est l’Eglise en tant qu’elle est dirigée par des hommes pécheurs. Mais l’Esprit Saint, qui conduit l’Eglise sainte vers la vie éternelle, se sert même de cela.
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La liberté religieuse : Pourquoi son rejet par les Sédévacantistes ? Débat Machabée /Arnaud Dumouch /
Machabée est Sédévacantiste (= rejet de tous les papes à partir de la mort de Pie XII). Il soutient ceci et en conséquence, il rejette le Concile Vatican II : CITATION : « Contrairement à ce que certains affirment, la liberté religieuse (dans ce concile) ne se limite pas au simple respect de la liberté de l’acte de foi. Elle désigne un ensemble de droits juridiques permettant à quiconque de propager des croyances, pratiques et mœurs que l’Église catholique a toujours considérées comme diaboliques. En contradiction avec la doctrine traditionnelle de la tolérance, le concile Vatican II soutient que ces droits juridiques seraient sacrés, inviolables et suprêmes, fondés sur la dignité humaine et la nature même de l’homme. Nul ne pourrait s’y opposer sans porter atteinte à l’ordre établi par Dieu, même lorsqu’il s’agit d’individus malhonnêtes agissant pour leur propre intérêt. C’est ce qu’enseigne la déclaration sur la liberté religieuse Dignitatis Humanae, qui marque une rupture avec deux mille ans de tradition catholique. Pour en savoir plus, Le Carnaval de l’Enfer
Arnaud Dumouch, théologien catholique « conciliaire » lui répond :
Il faut distinguer dans le Concile Vatican II DEUX APPROCHES :
1° DOCTRINALE (ce qu’est la personne humaine et la loi nouvelle). On peut la résumer en cette phrase : « L’homme est par nature un être libre et la liberté religieuse est une condition de sa nature. C’est un nouveau « préambule de la foi ». Ancien dogme complémentaire : « Sa liberté est pour le moment diminuée par de l’ignorance et de la faiblesse, en vue d’un apprentissage de l’humilité ».
2° UNE APPROCHE PASTORALE (PRUDENTIELLE et donc discutable selon la vie pratique) : L’Eglise ne fait pas de la liberté pratique un absolu comme le pense Machabée. La prudence est une vertu de l’intelligence selon Jacques 2, 12 : « Parlez et agissez comme des gens qui doivent être jugés par une loi de liberté » et saint Paul : Galates 5, 1 « N’abusez pas de la liberté donnée par le Christ de peur que vous ne soyez de nouveau livrés à la servitude ».