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Sources : Eusèbe de Césarée

La Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich : SAINTE VÉRONIQUE, fête le 4 février 1821

Le nom de Véronique était Séraphia. Elle était fille d’un frère de Zacharie d’Hébron. Elle avait en outre des rapports de parenté avec le vieux Siméon et connaissait les fils de celui-ci, lesquels tenaient de leur père une inclination pour le Messie qui restait toujours un secret entre eux. Véronique n’était plus une enfant lorsque Jésus, à l’âge de douze ans, resta dans le temple à Jérusalem : toutefois elle n’était pas encore mariée. Les parents de l’enfant Jésus le cherchèrent pendant deux jours parmi leurs proches et leurs amis : il était resté à Jérusalem avec quatre jeunes gens plus âgés que lui, et quand il n’était pas au temple, il se tenait dans cette maison située devant la porte de Bethléhem, où Marie, avant la purification, avait passé avec lui un jour et deux nuits chez de vieilles gens. Je vis Véronique lui faire porter là à manger. Cette petite hôtellerie était une espèce de fondation : elle se trouvait à l’est de la montagne des Oliviers. Jésus et les disciples y trouvaient souvent un asile. Je vis que Jésus, lorsqu’il enseigna dans le temple pendant les jours qui précédèrent sa Passion, y fut souvent nourri en secret par Véronique : cette maison était habitée par d’autres personnes. Le mari de Véronique s’appelait Sirach et descendait de la chaste Suzanne. Au commencement il était opposé aux chrétiens et enfermait souvent Véronique lorsqu’il s’apercevait des soins qu’elle se donnait pour leur venir en aide. Ils avaient trois enfants dont deux furent du nombre des disciples. Sirach fut converti par Joseph d’Arimathie. Quant au saint suaire, j’ai vu que c’était un de ces linges comme on en portait autour du cou et comme on en avait souvent un second sur les épaules. Véronique en avait un sur les épaules lorsque Jésus passa portant sa croix. On présentait un de ces linges à quelqu’un pour lui témoigner sa sympathie, la part qu’on prenait à son affliction. Lorsque Véronique vit le Seigneur si défiguré et sa face ensanglantée, elle courut à lui en toute hâte et lui essuya je visage qui s’imprima sur un côté du linge avec les marques sanglantes des plaies qui couvraient son front et tout son visage. Véronique n’est jamais allée à Rome. Le suaire resta en la possession des saintes femmes ; lorsque Marthe et Madeleine furent bannies de la Palestine, il passa le linge aux mains de la mère de Dieu, puis il fut porté à Rome par les apôtres. Pendant cette persécution qu’eurent à subir Lazare et ses soeurs, Véronique qui était une grande femme de belle apparence, eut aussi beaucoup à souffrir. Ils prirent la fuite, mais on se saisit d’eux, et Véronique mourut de faim en prison.