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LA LITURGIE, 2013-2014
I) Qu’est-ce que la liturgie catholique ?
Liturgie 1 : Qu’est-ce que la liturgie et statut d’un cours de liturgie (26 mn).
L’importance de ce sujet qui a profondément divisé l’Eglise depuis la Réforme de Vatican II.
Qu’est-ce que la liturgie : analogie du chant de l’épouse pour son époux.
Plan global de ces vidéos.
Cours donné par Arnaud Dumouch.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/theses.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d’Aquin.
Arnaud Dumouch, 2013-2014.
L’AVIS DE L’ABBÉ HENRI GANTY, Vicaire épiscopal du Diocèse de Namur, sur ce cours de liturgie
Voici quelques réflexions concernant vos leçons sur la Liturgie.
Je trouve que vous dissociez trop “Liturgie” et “Théologie”, comme si celle-ci était supérieure à celle-là.
En effet, la Liturgie est, par essence, théologique : elle véhicule le contenu même de la foi chrétienne. L’adage “Lex orandi, lex credendi” le dit bien : la loi de la prière (publique) de l’Eglise est la loi de la foi. C’est justement pour cela que l’Eglise est (très) vigilante en matière de liturgie et de sacrements – et à très juste titre : les gens ne lisent pas des ouvrages théologiques, mais ils ont un aperçu de la théologie par le prisme de la liturgie. Il est donc très important que ce prisme ne soit pas un “prisme déformant”.
Par exemple, pour savoir ce qu’est la foi chrétienne sur l’au-delà, le “Catéchisme de l’Eglise catholique” ne sert quasiment à rien: il suffit d’aller à des funérailles religieuses dans une église de village : tout y est dit, sobrement, sans hypothèses descriptives, mais très clairement.
Evidemment, pour que cela fonctionne, il faut que les célébrants et autres acteurs de la célébration suivent fidèlement le Rituel…ce qui n’est hélas pas toujours le cas!
Sur le plan “pédagogique”, je trouve qu’il y a un grand manque d’illustrations. On ne voit et on n’entend que le professeur, en plan fixe. Il serait très avantageux d’illustrer le propos avec des photos. Par exemple : “chasuble-violon” (la seule expression fait penser à l’instrument de musique et pas au vêtement). Ou présenter en synopse les vêtements liturgiques d’avant et d’après Vatican II. Ou montrer une chorale qui chante des cantiques préconciliaires et une autre qui chante un chant liturgique actuel (Taizé, Emmanuel, rock chrétien, Deiss, Gélineau etc…).
Bref, la présentation pourrait ainsi devenir moins “austère” et plus pédagogique.
Il y aurait aussi avantage à faire appel à l’un ou l’autre “liturgiste” professionnel, dans le cadre d’une “interview” que vous conduiriez, afin d’apporter de la variété : “Varietas delectat”!
Enfin, je ne vois pas ce que le chapitre sur les costumes ecclésiastiques vient faire dans la liturgie. Ces costumes (soutanes, cols romains, petites croix etc…) ne sont nullement liturgiques, mais simplement des “modes vestimentaires” passagères. La preuve en est que, quand le prêtre porte son aube et son étole (vêtements liturgiques), on ne voit pas une soutane, un col romain ou un short en-dessous, le vêtement liturgique ayant parmi ses fonctions de gommer l’identité personnelle du célébrant au profit de Celui qu’il représente (“le Christ-Tête en personne”, comme dit si bien Vatican II).
