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Question disputée : Y a-t-il un choix à l’heure de la mort ? Saint Thomas d’Aquin contre sainte Faustine (92 mn)

L’Abbé Charles Berger de Gallardo, de la Fraternité saint Pierre : Il défend ce qui fut longuement la position commune des théologiens : « La mort est la séparation de l’âme et du corps. Immédiatement après la mort, c’est-à-dire au premier instant où l’âme se trouve séparée du corps, l’homme est jugé et, si par malheur il est trouvé sans la grâce sanctifiante, il est conduit en enfer (voir Constitution Benedictus Deus). Saint Thomas d’Aquin explique en effet que, du fait de la séparation d’avec le corps, l’âme n’est pas susceptible de modifier le choix qu’elle a posé en ce qui regarde la fin dernière. C’est donc dans cette vie que l’on pose le choix décisif. »

Arnaud Dumouch, théologien catholique belge : Il défend l’eschatologie de saint Faustine qu’approfondit le pape Benoît XVI (Spe Salvi 44-47): « La mort est un passage, voir un long séjour que l’Ecriture appelle l’Hadès. Dans cette vie où Dieu nous soumet volontairement à des limites en vue de notre humilité, l’homme est préparé au couronnement de sa vie qu’est le retour du Christ dans le passage de la mort et où se réalise ce choix pleinement lumineux de son destin éternel : « Luc 7, 22 Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés et les sourds entendent, les morts ressuscitent, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres ; et heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de moi ! »

Ceci est suivi par un long débat où l’Abbé Charles Berger de Gallardo montre que cette conception tout à fait nouvelle de la mort tend à diminuer la liberté de l’homme ici-bas, que le péché originel n’a pas détruite, ainsi que l’efficacité de la grâce divine. Tout cela est une « imagination, non fondée sur l’Ecriture et la Tradition, mais uniquement sur l’interprétation de saints et théologiens du XX° s. »
Arnaud Dumouch montre que lorsque qu’une théorie présentée à l’Eglise par un grand pape théologien (Spe Salvi 47) rend simple et harmonieuse la totalité des dogmes catholiques (y compris la Constitution Benedictus Deus), c’est qu’elle a de bonnes chances d’être vraie selon cet adage de Boileau : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le viennent dire facilement ».