Restriction et non interdiction : La réaction d’un évêque a retenu mon attention (par Matmit). Le pape n’abolit pas la célébration selon le rite extraordinaire autorisée par Benoît XVI. Il dit que c’est aux évêques de s’assurer que l’autorisation donnée par Benoît pour le rite extraordinaire (missel de 1962, st. Jean XXIII) est vécue en communion avec l’Eglise et Vatican II.
J’ai relu posément le motu proprio ainsi que la lettre d’explication dont le Pape François l’accompagne Effectivement, nulle part, le rituel du missel de 1962 n’est interdit* Le Pape, néanmoins révoque toutes les autorisations antérieures données par ses prédécesseur Jean-Paul II et Benoît XVI. Mais il donne aux évêques le pouvoir de reconduire au cas par cas ces autorisations. C’est une stratégie pour mettre de l’ordre, juguler les abus et les dérives sectaires, de telle sorte que tous ceux qui célébreront désormais selon le rite extraordinaire, le fassent sous le contrôle de L’Évêque diocésain, en communion avec l’Église et dans l’acceptation du Magistère du Concile Vatican II.
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Restriction du rituel en forme extraordinaire par le pape François. Comment recevoir cette décision ? (27 mn)
Comment recevoir ce document “Traditionis Custodes” du 16 juillet 2021 ? Les conseils de Benoît XVI face aux décisions pastorales des papes. Dans cette vidéo, j’aborde :
Petite histoire de la crise liturgique depuis 1962 : Comment, autours des formes liturgiques, se sont cristallisées de véritables différences doctrinales, car la forme symbolise le fond.
Les excès du courant « progressiste » qui, dès 1965, bannit avec une certaine arrogance les gestes de respect à l’égard de l’eucharistie et exalta la dimension horizontale de la foi (l’amour du prochain).
La réaction du courant « intégriste », qui autour de Mgr Lefebvre, exalta la dimension verticale de la foi, le respect pour Dieu seul, manifesté dans la solennité de la forme du canon romain de saint Pie V.
Les tentatives du pape Benoît XVI en 2008 de mettre fin à cette guerre liturgique par son Motu proprio « Summorum Pontificum » qui autorisait la forme ancienne de la messe à titre de forme extraordinaire.
La constatation de certaines dérives en 2020, qui se sont manifestées, par exemple dans les diocèses de Dijon (Mgr Minnerath) et de Toulon (Mgr Rey) : Il s’agit d’un durcissement inquiétant, à partir de la forme, dans une théologie de type janséniste (insistance excessive sur l’enfer, le péché, la damnation, la peur de Dieu, la présence du diable). Le jansénisme est une hérésie dangereuse contre laquelle les papes, à commencer par saint Pie X, ont tenté de lutter.
Que faire maintenant : la liturgie en latin est toujours autorisée, mais dans sa forme de 1962 : C’est le « canon romain » du rituel (prière liturgique 1), qui peut être célébré en latin, face à l’autel, avec les gestes de respect (communion dans la bouche, banc de communion, génuflexion etc.). Ce canon reprend la liturgie de saint Pie V mais avec des simplifications.