Soutenez l’Institut Docteur Angélique : votre don ouvre droit à déduction fiscale. Sur Tipeee : https://www.tipeee.com/institut-docteur-angelique
ou sur ce compte en France :
Compte Crédit Mutuel : Titulaire: Institut Docteur Angélique
Numéro de compte : 02900 000202827 01
IBAN FR 76 1562 9029 0000 0202 8270 149
BIC CMCIFR2A

Accédez à tous les cours (philo, théologie) : http://docteurangelique.free.fr/accueil/InstitutDocteurAngelique.htm
La liste complète des « Premiers pas Catholiques » :
https://premierspascatholiques.wordpress.com/

Saint Thomas d’Aquin, le docteur commun de l’Eglise catholique, s’est-il trompé sur certains points ? (43 mn)
L’erreur qui éloigne de l’Eglise les Sédévacantistes est justement de croire que l’œuvre de saint Thomas est infaillible. Ce qui est infaillible, dit avec raison saint François de Sales, c’est SON ESPRIT qu’il résume en une seule phrase : « En lui, foi et raison marchent ensemble comme deux affectionnées ». Ses erreurs théologiques sont nombreuses dans les CONCLUSIONS de saint Thomas et surtout dans le Supplementum à la Somme, qui n’est pas de lui : Saint Thomas cessa d’écrire après une apparition bouleversante du Christ.
1° L’erreur la plus connue car manifestée au XIX° s : « Marie fut purifiée du péché originel juste après sa conception » (rejeté par le dogme de l’immaculée Conception de Marie, saint Pie IX)
2° L’erreur aux conséquences les plus graves : « Le salut n’est pas proposé à tout homme ». C’est la principale erreur de la somme de théologie (avec sa conséquence : la théorie des limbes éternels des enfants, rejetée en 2007 par le pape Benoît XVI). Nous devons tenir que Dieu proposera à tous, sans exception, la possibilité d’être sauvé par un moyen connu de lui (c’est le seul dogme à forme solennelle du Concile Vatican II, voir Gaudium et Spes 22, 5, repris de Pie XII Mystici Corporis 186).
3° L’erreur la plus opposée à l’Ecriture : Dans la séparation éternelle d’avec Dieu, il y aura des enfants morts sans baptême (limbes), des gens morts par surprise en état de péché mortel de faiblesse, des gens en état d’ignorance du Christ. A comparer à : « Matthieu 12, 31 Aussi je vous le dis, tout péché et blasphème sera remis aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas remis. Et quiconque aura dit une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera remis ; mais quiconque aura parlé contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera remis ni en ce monde ni dans l’autre. »
4° « L’âme des bébés est créée 6 mois après la conception » (Proposition rejetée par le repère de la foi Donum vitae 6 et Evangelium Vitae 40 : « L’âme des bébés est créée à la conception. »)
5° Erreurs liées au Supplementum : « L’Ordre des évêques n’est pas un Ordre indépendant et parfait car il ne donne rien de plus que le sacerdoce quant à l’eucharistie. » Comparer à Vatican II : L’épiscopat est un ordre indépendant, radicalement non réductible à l’Ordre des prêtres. Il porte la plénitude de la grâce sacramentelle pour perfectionner le peuple de Dieu.
4° « Le mariage est finalisé par la procréation et comme remède à la concupiscence ». Comparer à Pie XI et à Vatican II : Le mariage (qui est fondé sur le consentement mutuel des époux) est ordonné de manière indissociable à la croissance de leur amour réciproque et au don de la vie (Gaudium et Spes 50,3).
5° « Les religions autres que le christianisme ne donnent certes pas le salut (il est donné par l’union vivante de charité avec Dieu fondée sur la foi et source d’œuvres (Concile de Trente, session VI). » Ajout de Vatican II : Mais elles possèdent en elles des « semences mises par l’Esprit Saint » qui disposent les âmes des non-chrétiens au salut (Lumen Gentium 16).
7° « Le sacrement de l’eucharistie a pour but la glorification de Dieu ». Comparer à Vatican II : Le sacrement de l’eucharistie a pour but l’union par la charité de Dieu et de l’homme
8° Un manque en théologie fondamentale : Saint Thomas ne parle pas de l’infaillibilité pontificale qui s’exerce de manière extraordinaire, solennelle ou ordinaire (Lumen Gentium, 25 et reprise des définitions du Concile Vatican I, Dei Filius 3, 1870).

LES 36 DOCTEURS DE L’EGLISE