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Trois théologiens s’expriment sur la venue du Christ à l’heure de la mort (58 mn).
Depuis le début du XX° s, la question de la manière dont le salut est proposé à tous se pose avec plus acuité, face à l’apostasie sociologique en cours. Sur cette question, trois hypothèses sont à confronter :
1° L’hypothèse de saint Thomas d’Aquin, au XIII° s. : « Le salut n’est pas proposé à tous les hommes. Des millions d’enfants morts sans baptême ne se voient jamais proposer le salut ».
Cette thèse est actuellement peu soutenue. Seuls quelques thomistes comme l’abbé Guy PAGES sur Internet sont encore de cette école.
2° L’hypothèse de Karl Rahner et du cardinal Charles Journet, au milieu du XX° s. : « Le salut est proposé à tous de cette manière : l’homme droit qui aime son prochain est attiré par une vraie grâce de Dieu. Par cette attraction surnaturelle, il vit de la foi et de la charité sans encore le savoir, de manière implicite. En conséquence, la nécessité d’une option finale à l’heure de la mort est inutile. Ces hommes sont sauvés par leur conscience droite. »
Cette thèse est actuellement soutenue par l’abbé Jean-Raphaël DUBRULE, professeur au séminaire de Toulon, par le père Basile VALUET osb de l’Abbaye du Barroux, par le père Pius-Marie NOONAN osb, de l’Abbaye de Flavigny (actuellement en fondation en Australie).
3° L’affirmation de sainte Faustine et de Marthe Robin au XX° s : « Tout homme voit le Christ dans le passage qu’est la mort, peut se tourner vers lui par la charité fondée sur sa foi en lui, puis vient le jugement. »
Trois théologiens s’expriment ici sur cette approche que Benoît XVI présente à l’Eglise dans son encyclique Spe Salvi 47 : « Certains théologiens récents sont de l’avis que… ». Ils espèrent pouvoir le faire un jour par un vrai débat public, dans l’humilité et la charité, lorsque les tenants des deux autres écoles accepteront.
Arnaud DUMOUCH, Le retour du Christ dans sa gloire : un événement vécu à l’heure de la mort comme à la fin du monde http://docteurangelique.free.fr/bibliotheque/sommes/5supplementneohomistefinsdernieres.htm
Père Edouard-Marie Gallez, La descente du Christ dans la mort, pour tous les hommes de tous les temps, CEC 634
Françoise Breynaerts, « La Bonne nouvelle aux défunts » https://youtu.be/Eqdp18Irer0
La bonne nouvelle aux défunts, nouveau paradigme de la théologie des religions, Via romana, Versailles, 2014 (Préface Mgr Minnerath). Cet enseignement, qui fait partie du Credo (Il est descendu aux enfers) a été mis entre parenthèse depuis saint Augustin, ce qui a induit par déduction logique de fausses questions et de fausses réponses (enfer virtuel, chrétiens anonymes, salut sans contact avec le Verbe incarné etc.).
La Venue glorieuse du Christ. Véritable espérance pour le monde. Préface père Cyrille Pasquier (Osb), postface Daniel Ange. Editions du Jubilé (octobre 2016). Ce livre est une étude biblique et patristique. Il réveille une grande espérance dans le cœur des chrétiens en abordant un thème que les chrétiens d’Orient n’ont jamais oublié.
Ce livre a fait l’objet d’une invitation à une émission radio Notre Dame décryptage le 21 mai 2018
Parcours de christologie du II au XXI° siècle. Imprimatur. Parole et Silence, Paris 2016.
Que tous soient Un, avec Marie. Editions BoD, 2016. Il s’agit de la session de formation donnée trois fois au cycle C du Chemin Neuf.
Le Christ exorciste, la Bonne nouvelle aux défunts.
La Bonne nouvelle aux défunts, réponse aux objections
Le texte du Catéchisme de l’Eglise Catholique :
634. « La Bonne Nouvelle a été également annoncée aux morts … » (1P 4,6). La descente aux enfers est l’accomplissement, jusqu’à la plénitude, de l’annonce évangélique du salut. Elle est la phase ultime de la mission messianique de Jésus, phase condensée dans le temps mais immensément vaste dans sa signification réelle d’extension de l’oeuvre rédemptrice à tous les hommes de tous les temps et de tous les lieux, car tous ceux qui sont sauvés ont été rendus participants de la Rédemption.
635 Le Christ est donc descendu dans la profondeur de la mort (cf. Mt 12,24 Rm 10,7 Ep 4,9) afin que « les morts entendent la voix du Fils de l’Homme et que ceux qui l’auront entendue vivent » (Jn 5,25). Jésus, « le Prince de la vie » (Ac 3,15), a « réduit à l’impuissance, par sa mort, celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable, et a affranchi tous ceux qui leur vie entière, étaient tenus en esclavage par la crainte de la mort » (He 2,14-15). Désormais le Christ ressuscité « détient la clef de la mort et de l’Hadès » (Ap 1,18) et « au Nom de Jésus tout genou fléchit au ciel, sur terre et aux enfers » (Ph 2,10).