Les services du Vatican supposés dispenser dans le monde la parole papale sont fort à la manœuvre ces jours-ci, maintenant qu’est ouvert le tristement célèbre Synode sur la synodalité.
Et parmi les messages envoyés, on nous raconte que l’Église « a toujours été synodale ». Un prêtre a réagi immédiatement à cette déclaration en ironisant « L’Église a toujours été synodale, mais Notre Seigneur ne le savait pas ! »
Nous avons personnellement dialogué avec quelques prêtres qui ont participé aux travaux préparatoires au synode. Et ce qui revient de leur expérience est dramatique. Deux grandes obsessions sont les « têtes de rubrique » transversales de tous les sujets évoqués par les sans-culotte qui ont pris le contrôle du processus : d’un côté, les femmes, leur place, leur sacerdoce (?), etc, de l’autre, tous les aspects de la sexualité (LGBT, divorcés-remariés, etc.). Bref, c’est un synode en-dessous de la ceinture, tel que ne le renieraient pas les loges maçonniques – qui sont elles-mêmes semble-t-il à la lecture de leurs publications – obsédées par le sexe, ses dérivés et ses conséquences.
Les forces en présence ont le mérite d’être claires : d’un côté, portés par l’Église quasi schismatique d’Allemagne, les « progressistes » (entendez les démolisseurs) veulent mettre ce qui reste de l’Église universelle au diapason du post-modernisme le plus amoral. De l’autre, les évêques fidèles au Christ, aux Évangiles et au Magistère bi-millénaire, tenteront tout ce qui sera en leur possible pour arrêter les premiers.
Il faut prier. Parmi les messages venus de Rome, on tente de nous faire croire que le Pape s’inquiète de possibles graves divisions issues du synode. Quasi le schisme. Bref, un cas classique de pompier pyromane.